Mémoire de Servins
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Servins en 1522
Mémoire de Servins

Mémoire de

SERVINS

Lettre de rémission de Tassin et Frémynot de BUSNES

Blason de BUSNES

            "Charles, etc, savoir faisons à tous présens et avenir, nous avoir receu l’humble supplicacion de Tassin de BUSNES, homme de guerre de piet soubz la charge du seigneur de LE HAYE et Frémynot de BUSNES frère et cenchier de la cense de Caucourt, appartenant au seigneur de Dyvion, contenant comment le premier dimenche de may dernier passé, au moyen que les Franchois estoient à Houdain et alenviron en gros nombre et pour doubte de leurs personnes se partirent dudit Caucourt et allèrent par bois et hayes au villaige de Servin et eulx estans illecq avec autres paysans en grant doubte des François, virent venir ung compaignon dudit villaige qu’il leur dit qu’il avoit trouvé quatre ou cincq compaignons qui l’avoient batu et osté son espée. Incontinent lesdits supplians les perchurent venir et doubtant qu’ils ne feussent Franchois leur demandèrent : qui vive et respondirent Bourgoingne. A quoy fust respondu qu’ilz la monstroient mal et qu’ilz bastoient et honghinoient noz subgetz. A quoy lesdits compaignons incontinent, en jurant la mort et les playes de Notre Seigneur, dirent qu’ilz en avoient à faire et s’ilz en volloient parler. En quoy disant l’ung desdits compaignons nommé MANDEGLARE comme ilz ont depuis oy dire, qui avoit une hacquebute se approcha dudit Tassin suppliant qui avoit aussi une hacquebute cuidant lui oster son feu ou alumer sa mesche, ce qu’il ne povoit faire. Pourquoy ledit compaignon, courant vers une maison pour avoir du feu, trouva l’huys fermé et d’illecq entra en la maison et logitz de Saint Antoine pour alumer sadite mesche. ce voyant par ledit Tassin dit que se ledit compaignon avoit du feu qu’il leur feroit grant desplaisir et estoit résolu à mal faire et qu’il en failloit garder. Et incontinent courut après et ledit Frémynoit son frère le suyvit à tout ung espieu qu’il avoit. Et entrant en l’allée de ladite maison ledit compaignon fort yre saillit sus audit Tassin et l’empoingna par la gorge et ledit Frémynot lui osta sa hacquebute. Et veant par ledit Tassin qu’il ne savoit deffaire des mains dudit compaignon et estoit en grant dangier tire ung petit couteau qu’il avoit à sa sainture duquel il en frappa ung cop audit compaignon au dessoubz de la mamelle, lequel bien tost cheut à terre et ne furent sytost wydez que les femmes leurs cryèrent qu’il estoit mort et n’ont sceu savoir dont ledit trespassé estoit. Et incontinent le meschief advenu les Franchois entrèrent et pillèrent ledit villaige.

Au moyen duquel cas lesdits supplians ayans tout perdu sont vacabondz et ne se ozeroient tenir nulle part en notre conté d’Arthois se ne leur estoit sur ce provende notre grace très humblement icelle (…).

Donné en notre ville de Gand ou mois de novembre l’an de grace mil cincq cens vingt et deux et de nos règnes asavoir de cely des Romains et de Hungrie etc le IIIIe et des Espaignes et autres le VII; ainsi signé par l’empereur en son conseil ; DARDENNE visa."

Servins en 1522

 Grâce à la lettre de rémission de Tassin et Frémynot de BUSNES, acte par lequel le roi accorde son pardon à la suite d’un crime ou d’un délit, arrêtant ainsi le cours de la justice. Nous apprenons que le dimanche 07 mai 1522, une bagarre éclatât à servins. Et que Tassin de BUSNES originaire de Caucourt tue d’un coup de couteau au cœur le soldat MANDEGLARE. Ce dernier le menaçait de sa hacquebute (arquebuse) et voulait aussi l’étrangler.